vendredi 15 août 2014

Back to Waikiki

Retour donc hier soir au Queen Kapiolani.
Il est déjà presque l'heure de l'apéro quand on arrive (arrivée en limousine, once again !)
On se change et on retrouve Cédric au meilleur bar du coin pour Mai Tai, bière et autre Margarita, en attendant le verre de Sauvignon blanc avec le tartare de thon (léger et délicieux, ça change !). 
On a du coup l'impression d'être en vacances ...

Ce matin après le petit dej', on grimpe sur Diamonds Head, la caldeira qui ferme la baie de Waikiki à l'est :



On est loin d'être seuls ; ça monte et ça descend par paquets ...


On découvre des vues ... sur le phare et sur la plage de Waikiki  :






Après ce louable effort, on file à la plage juste à côté de l'hôtel : 





Plage protégée par une digue qui freine les vagues sur lesquelles s'ébattent les body-surfeurs :



Mais il est bientôt midi ; on doit changer d'hôtel. Un coup de taxi et on arrive au Hilton Hawaiian Village, gigantesque machin avec 4 ou 5 tours, 2 ou 3 piscine ... mais la plage est très belle ; beaucoup plus calme que de l'autre côté de Waikiki.




Il y a même un lagon, mais ici pas de dauphins :


C'est le paradis des nageurs en bouée.


Que demander de mieux que la plage, la mer, du soleil et des palmiers ? ... des volcans ? Oui ; c'est pas mal ; on a eu ça aussi !



Le soir approche, alors qu'un mariage se prépare sous nos fenêtres, nous partons nous balader sur la plage pour profiter du soleil couchant :




 
Dîner chez Roy's, qui fait des makis très originaux et excellents ; Sauvignon blanc et Chardonnay pour accompagner ...
Tudo bem !

Demain lever 5h, départ 5h30, décollage 7h50 pour arrivée dimanche à Paris en début d'aprem.
That's all folks !
See you soon.

FIN DU BLOG

jeudi 14 août 2014

Dernier jour sur Big Island

Après le lac de lave, difficile d'espérer plus spectaculaire ...

Malgré la nuit écourtée on se réveille assez normalement vers 8h.
Claire va nager, un peu dans la mer juste au bas de l'hôtel et dans la piscine ; je mets le blog à jour et bouquine.

RV avec le groupe à 14h pour aller déjeuner chez les nanas qui concoctent des salades bio et des super smoothies (près du jardin botanique), avant de retourner sur le Mauna Kea, pour aller à nouveau profiter du coucher de soleil sur les nuages à 4.200 m.
La route est superbe et réserve des vues sympas sur les cratères annexes qui jalonnent la montée :





On grimpe donc tranquilles quand JC, notre chauffeur du jour, fait remarquer qu’en quelques miles de montée, l’autonomie de la voiture est tombée à moins de 50km et qu’on est à 62km d’Hilo !! Si on monte jusqu’au sommet on n'arrivera jamais à redescendre jusqu’à Hilo où sont les seules stations-services ! Gloups !
Conciliabule avec Cédric et on prend la seule décision raisonnable : on redescend !

On s’arrête au visitor center et grimpe sur une petite colline pour espérer quand même voir un peu le coucher de soleil. Belle vue sur d’autres cratères,





mais le coucher de soleil est nul ; je ne le prends même pas en photo.
Pas de regret de ne pas être allés au sommet.   

On arrivera à redescendre, mais avec juste quelques km d’autonomie, juste de quoi aller rendre la voiture avant d’aller à l’aéroport.

Dernière péripétie : on savait qu’on devait rester une nuit de plus que le groupe à Honolulu (nous repartons le 16 et eux le 15). Nous avions naïvement pensé que nous pourrions rester une nuit de plus au Queen Kapiolani ; par acquis de conscience, je passe un coup de fil : fully booked !!!

Après une intense recherche sur Internet, on trouve une chambre au Hilton Hawaian Village qu’on devra quitter à 5h30 du mat’ ; notre vol pour L.A. décolle à 7h50.







mercredi 13 août 2014

Le lac de lave du Kilauea

Comme hier, lever 23h. Hier il faisait grand beau, ce soir il pleut (genre crachin breton), mais il fait doux.
1 petite heure de route et on se gare sur le même parking qu'hier. Là, tout le monde suit les consignes, répétées par Cédric, qui n'envisage pas de troisième tentative !
On descend le long de l'ancienne route, aujourd'hui condamnée et interdite déjà de jour, a fortiori la nuit.
Environ une heure de marche rapide (!!) pour atteindre le bord du cratère actif :


et contempler le spectacle :



Les craquelures du lac dessinent de curieuses lignes de feu :




Une petite vidéo :


Kilauea lava lake par patnoel75

Parfois, une montée de magma provoque une effervescence locale :


En vidéo :


Montée de magma au Kilauea par patnoel75

puis, le calme revient ...


On restera près d'1h30 dans les vapeurs de dioxyde de soufre (SO2) avec nos masque à gaz ; on ne sent rien mais si on les enlève ça sent bien fort ; parfois, en fonction du vent on en prend un bon coup et ça peut piquer les yeux.
Un dernier coup d'oeil et on s'en retournera :


 .
Encore 1h de marche (ultra rapide dans la partie dégagée de la caldeira pour ne pas risquer de se faire voir des rangers, dont le refuge est en face, mais putain ... j'avais pas marché à ce rythme depuis mon service militaire !)
Et encore 1h de bagnole.
On sera à l'hôtel vers 4h du mat', un peu crevés, mais heureux !
C'est pour ce spectacle qu'on a fait ce voyage et qu'on a supporté la vie en groupe et la bouffe américaine ... ça valait le voyage !!!

La côte de Kalapana

Départ 9h ; il pleut !
On tente quand même la balade le long de la côte de Kalapana ; au sud du volcan Pu'u'o'o.
Nous n'avons finalement pas trop vu, à Hilo,  les conséquences du passage de l'ouragan/tempête tropicale Iselle ; ici c'est autre chose : arbres déracinés, toits envolés, routes coupées ; ils parlent de 6.000 personnes en grave difficulté dans le coin, sans eau ni électricité et pour certains, sans maison habitable ... On ne prend pas de photos !
(Au passage, on entend plus parler de Julio : il est passé au nord de Big Island, donc nous a épargnés ; il a même peut-être aspiré quelques nuages et nous a permis du beau temps).
Ici, d'ailleurs, il fait beau ! Tant mieux.
La route que nous devions prendre est coupée ; on doit faire un long détour pour rejoindre Kalapana.
Le village est célèbre, car il a été totalement détruit par une coulée du Pu'u'o'o.
Mais certains plus ou moins illuminés (plutôt plus que moins), qui veulent vivre au contact des forces telluriques sont en train de revenir et construisent directement sur la lave. Pas d'eau (on récupère l'eau de pluie), électricité avec un groupe, pas de système d'évacuation des eaux usées, etc. ... bref, des écolos graves.
Ils avaient sauvé l'église en la déplaçant avant que la coulée n'atteigne le village, car elle contenait des peintures soi-disant précieuses :




Sinon, c'est champ de lave à perte de vue et bicoques en bois posées dessus :



On en profite pour admirer les arabesques dessinées par la lave Pa'hoe'hoe :



Et les plantes qui arrivent à se recréer un petit espace où pousser.


On poussera jusqu'à la plage de Kalapana, où il n'y a plus de plage : seulement de gros blocs de lave et des falaises battues par les vagues.







On ira se baigner un peu plus loin, dans un coin pas bien  beau  (je n'ai même pas pris de photo), mais l'endroit permet à peu près de se baigner sans trop de risque, même si Claire a réussi à se faire drosser sur les  rochers (sans grand dommage, juste quelques égratignures).

On rentre assez tôt après un déjeuner tardif dans un machin encore à bouffe américo-hawaïenne assez médiocre, mébon, on fait avec.

Coucher tôt pour nouvelle tentative de l'approche du lac de lave du Kilauea.