mercredi 13 août 2014

La côte de Kalapana

Départ 9h ; il pleut !
On tente quand même la balade le long de la côte de Kalapana ; au sud du volcan Pu'u'o'o.
Nous n'avons finalement pas trop vu, à Hilo,  les conséquences du passage de l'ouragan/tempête tropicale Iselle ; ici c'est autre chose : arbres déracinés, toits envolés, routes coupées ; ils parlent de 6.000 personnes en grave difficulté dans le coin, sans eau ni électricité et pour certains, sans maison habitable ... On ne prend pas de photos !
(Au passage, on entend plus parler de Julio : il est passé au nord de Big Island, donc nous a épargnés ; il a même peut-être aspiré quelques nuages et nous a permis du beau temps).
Ici, d'ailleurs, il fait beau ! Tant mieux.
La route que nous devions prendre est coupée ; on doit faire un long détour pour rejoindre Kalapana.
Le village est célèbre, car il a été totalement détruit par une coulée du Pu'u'o'o.
Mais certains plus ou moins illuminés (plutôt plus que moins), qui veulent vivre au contact des forces telluriques sont en train de revenir et construisent directement sur la lave. Pas d'eau (on récupère l'eau de pluie), électricité avec un groupe, pas de système d'évacuation des eaux usées, etc. ... bref, des écolos graves.
Ils avaient sauvé l'église en la déplaçant avant que la coulée n'atteigne le village, car elle contenait des peintures soi-disant précieuses :




Sinon, c'est champ de lave à perte de vue et bicoques en bois posées dessus :



On en profite pour admirer les arabesques dessinées par la lave Pa'hoe'hoe :



Et les plantes qui arrivent à se recréer un petit espace où pousser.


On poussera jusqu'à la plage de Kalapana, où il n'y a plus de plage : seulement de gros blocs de lave et des falaises battues par les vagues.







On ira se baigner un peu plus loin, dans un coin pas bien  beau  (je n'ai même pas pris de photo), mais l'endroit permet à peu près de se baigner sans trop de risque, même si Claire a réussi à se faire drosser sur les  rochers (sans grand dommage, juste quelques égratignures).

On rentre assez tôt après un déjeuner tardif dans un machin encore à bouffe américo-hawaïenne assez médiocre, mébon, on fait avec.

Coucher tôt pour nouvelle tentative de l'approche du lac de lave du Kilauea.

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